Une mère de quatre enfants abandonnée après 25 ans par un mari coureur de jupons qui lui préfère une plus jeune... Situation banale, mais qui inspire à Françoise Chandernagor un texte déchirant, remarquable. Un texte féminin, intimement. Une reconstruction par cycles. C'est l'histoire d'une mort à accepter, profondément, en soi la mort de son ancienne vie. Plus encore, c'est une mort qu'il faut soi-même se donner. Et c'est LA seule manière de retourner à la vie. Un décor de valises, de malles, et une femme qui range ses souvenirs, pour ne garder qu'un seul sac, à la fin. Mais attention, même si le sujet est tragique, même si cette femme de quarante ans travaille à faire son deuil, la pièce est drôle, humaine, chargée d'espoir.